Une romance sur fond de comédie dramatique qui fait la part belle aux secondes chances, de celles que nous vivrons tous un jour ou l’autre.
Résumé : 

Auteur anglais, Arthur Neil connaît le succès grâce à ses romans. De nature mélancolique et introvertie, il passe le plus clair de son temps plongé dans l’écriture et auprès de son meilleur ami, Philip, un joyeux luron à l’humour détonnant. Lors d’une séance de dédicace au Salon Du Livre de Genève, Arthur croise Emily, dont le regard le trouble profondément. Déboussolé, il regarde la jeune femme s’éloigner à travers la foule sans réussir à la retenir. Malgré la fugacité de l’instant, son souvenir s’inscrit de manière indélébile dans son esprit. En rentrant chez lui, Arthur réalise à quel point il vit dans son imaginaire plutôt que dans la vraie vie. Poussé par Phil, il va alors tenter de retrouver cette Emily qu’il espère être la réponse à son vague-à-l’âme. Brisés par leurs passés et les secrets qui s’y cachent, Arthur et Emily tenteront de panser leurs blessures respectives tout en troquant leurs blessures contre de nouvelles joies.

Le mot de l’autrice 

Inspiré de la chanson éponyme du groupe KYO, dont je suis fan, “Comment Te Dire” a été écrit sur les bancs du lycée, entre deux cours d’anglais et de philo. Il restera pourtant dans mes tiroirs pendant plus de dix ans avant de sortir en librairies, tant j’avais au fond de moi la conviction qu’il lui manquait encore un petit quelque chose. C’est en m’expatriant que j’ai compris de quoi il s’agissait, et ça se résume en un mot : Folkestone. Cette petite ville du Kent où j’ai élu domicile en 2017 est presque devenue un personnage à part entière, et je voulais que le lecteur puisse avoir l’impression de s’y promener entre les pages de ce roman. C’est ainsi qu’il m’a semblé “complet”, porté par les embruns de la mer et les couleurs chatoyantes des ruelles locales.

C’est d’ailleurs devant le véritable pub “The Guildhall” que nous avons shooté la photo qui illustre la couverture… sur laquelle mon mari et moi-même nous sommes glissés dans la peau des personnages !

Extrait

— C’est encore Anna ? s’enquit Philip.
— Non, répondit Arthur.
— J’espère bien. Elle t’a fait assez de mal comme ça.
— T’en fais pas, il m’aura fallu un bouquin pour digérer, mais je m’en suis remis, je crois.
—Tant mieux. Mais quand même, tu me désespères.
T’es beau gosse, t’as du fric à ne plus savoir qu’en faire et en plus, tu as du talent ! rétorqua-t-il en fixant à son tour l’oiseau blanc qui se jetait goulûment sur les miettes de pain qu’une fillette lançait à la surface de l’eau.
—T’es un sacré énergumène, tu sais, lâcha Arthur. C’est ton franc-parler qui les fait craquer, les nanas avec lesquelles tu termines tes soirées ?
—Peut-être bien. Disons déjà que je leur donne pas envie de se pendre avec des remises en question existentielles. Tu devrais essayer de lâcher prise, de temps en temps, tu verras, c’est sympa aussi de ne pas toujours tout analyser.
— Sûrement. Qu’est-ce que tu veux ? C’est sans doute le propre de l’artiste, de tout analyser. Si ça se trouve, un beau jour, une fille m’aimera pour ce que je suis, un type un peu torturé et pas très sûr de lui.
— Moi, je t’aime pour ce que tu es. Même si quelque- fois tu m’exaspères avec tes idées bizarres et tes romans d’amour.
—Moi aussi je t’aime, répondit Arthur en souriant. Et je m’accommode sans trop de difficulté de te trouver affalé dans mon canapé les matins où tu as squatté chez moi parce que tu as un peu trop forcé sur le gin la veille au soir. Mais tu vois, un jour, j’aimerais bien m’endormir près de quelqu’un qui me connaisse vraiment, qui ne juge pas le temps que je passe à bosser sur mes bouquins et puisse me donner le sourire même quand je broie du noir. Quelqu’un qui m’aimerait sincèrement et avec qui je partagerais mon quotidien autant que mon chez-moi, pas juste un plan d’un soir.
— Prends un chien ! répondit Phil du tac au tac.

Arthur éclata de rire.


— Ce que tu peux être con, parfois !
— Ah, ben dis donc, oui, il t’en aura fallu, des âneries, pour décrocher ton regard de ces foutus piafs sur le lac et me lâcher un vrai sourire, constata Philip, feignant le soulagement, avant de se lever. Bon, allez, j’ai faim, moi ! Ça suffit, ces élucubrations, on va manger !


Arthur sourit et se leva à son tour, ses yeux azur se mirent à pétiller. Son meilleur ami était décidément beaucoup plus qu’un séducteur invétéré. C’était la seule personne sur Terre qui sache si bien balayer sa mélancolie.

Chapitre 3
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