Un thriller psychologique et fantastique sur fond de romance dans la veine Young Adult. Haletant, c’est un véritable page-turner ! 
Résumé

Lisa Hernest est une psychiatre renommée. Particulièrement compétente quand il s’agit de patients aux symptômes complexes, elle est appelée à l’institut Saint-Vincent pour gérer le cas de Judy Desforêt, une patiente internée pour paranoïa et hallucinations. Enceinte de cinq mois, cette jeune femme refuse de s’alimenter. Dès la première consultation, Judy fait preuve d’une lucidité et d’un discernement étonnants. Plus Lisa va apprendre à la connaître, plus la personnalité et l’histoire inédites de Judy vont ébranler les convictions professionnelles et personnelles de Lisa. Judy lui livre en effet un curieux récit… entre sa quête des racines familiales en Angleterre et la présence d’un certain Alwyn. Cet homme qui la suit comme son ombre depuis toujours est pourtant invisible. Lentement mais sûrement, Lisa, l’experte en âmes fragiles, sent ses moyens lui échapper et Judy la déstabiliser. Plus la date de l’accouchement approche, plus la vérité s’éloigne et la réalité s’ébranle.

"Paranoïa" est le premier tome d'une duologie. Cliquez ici pour découvrir "Miroir", son tome II.
Le mot de l’autrice

 « Paranoïa » m’a été directement inspiré d’un rêve. Une nuit, je me suis vue assise dans une baignoire remplie d’eau froide, gelée tant c’était intenable mais déterminée à refroidir le corps brûlant d’un homme, inconscient et à la peau l’albâtre, que je tenais contre moi, convaincue que pour le sauver, il fallait faire baisser sa température. C’est ainsi qu’est né Alwyn. Quand je me suis réveillée ce matin-là, j’ai eu envie de savoir qui il était, et « Paranoïa » s’est esquissé. »

Extrait

Il s’approcha d’un pas vif et assuré, tendit sa main de marbre le plus haut possible, saisit un pan de drap blanc, puis le tira d’un geste agile. Le bruissement du linge sembla réveiller doucement les murs du manoir, comme si c’était le premier son depuis des siècles. L’étoffe plana une seconde, puis vint s’étaler sur le parquet dans un souffle délicat. Je relevai la tête vers Alwyn : il se tenait droit devant une magnifique bibliothèque aux reflets acajou, qui devait compter au moins une trentaine d’étagères remplies de livres, grimpant jusqu’au plafond.

Alwyn prit ma main. Sa paume d’albâtre, fraîche, se posa tout contre la mienne. Un sentiment étrange naquit en moi, plaisant et nouveau. Il m’emmena un peu plus loin, dans un autre coin de l’immense pièce où un second meuble dormait aussi sous un drap.

— Regarde, chuchota-t-il d’un ton différent, émerveillé.

De sa main libre, il fit glisser l’étoffe lentement jusqu’à découvrir l’objet majestueux, qui se mit à étinceler dans la pénombre. Un piano. Un splendide piano de bois sombre, lustré à souhait, dont l’éclat avait été parfaitement préservé. Alwyn lâcha ma main, s’approcha au plus près de l’instrument, souleva le lourd couvercle qui protégeait le clavier et fit courir ses doigts fins sur les touches. Le son mélodieux caressa mes oreilles.

— Il mériterait qu’on l’accorde, dit-il en me gratifiant d’un sourire en coin.

— C’est magnifique…

Il se retourna alors et plongea ses grands yeux verts dans les miens.

— Je suis déjà venu ici, m’annonça Alwyn d’une voix grave.

Chapitre « Le Manoir »
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